Portrait de Yamina, senior project manager en portage salarial

Yamina est Senior Project Manager spécialisée en revenue management. Sa mission est d’identifier les fonctionnements et méthodologies de travail des collaborateurs pour implémenter des solutions techniques qui faciliteront leur quotidien. Experte dans ce domaine depuis plus de 25 ans, elle s’est récemment lancée en portage salarial et souhaite nous partager son retour d’expérience. Découvrez son retour d’expérience.

Peux-tu nous présenter ton parcours en quelques mots ?

J’ai un profil à trois casquettes : j’ai commencé en tant que Product Manager spécialisée dans le revenue management, ce qui m’a menée jusqu’au poste de Directrice de Revenue Management où j’étais responsable de plus de trente hôtels. Par la suite, j’ai travaillé pour des éditeurs de logiciels de revenue management. Mon expérience en consulting est toute récente, je l’exerce depuis quelques mois seulement et ma mission actuelle est d’ailleurs ma première expérience en tant que consultante indépendante.

Quand vous avez la chance d’acquérir de l’expérience dans divers domaines comme ça a été le cas pour moi, c’est naturel de vouloir changer d’activité pour aider encore plus de gens qui veulent optimiser leur quotidien et appliquer ce que je sais déjà faire.

Quelles ont été tes motivations pour devenir indépendante ?

À l’origine, je n’avais pas envie de devenir mon propre patron et donc d’être indépendante. Des fois, c’est au fond de la tête : ça fait des années que j’avais envie de faire du consulting mais j’avais ce doute au fond de moi : “je ne sais pas comment le concrétiser”. Trouver des missions me paraissait compliqué avant d’être en portage. Je ne savais pas comment faire. Pour moi, ce n’était vraiment pas simple de convaincre quelqu’un de faire appel à mes services.

Quelles sont les différences majeures que tu as pu rencontrer par rapport au salariat ?

Je vais probablement dire comme tout le monde : il n’y a pas de patron au dessus de nous. Par contre, nous sommes investis à 1000% pour que notre client soit satisfait. J’ai toujours été une personne consciencieuse donc ces responsabilités ne me changent pas forcément du salariat. Mais être indépendante, c’est certainement une liberté et cela implique moins de contraintes aussi.

Bien sûr, il y a aussi de l’incertitude : mes prochains contrats devraient se renouveler encore 2 ans mais on ne sait jamais ce qui peut arriver entre temps. Je dirais aussi que le challenge se trouve dans le manque de visibilité. Mais je suis prête à le relever et surtout, j’en ai envie !

Tu es devenu freelance à l’aide de cette mission. Penses-tu le rester ?

C’est une situation qui me convient très bien pour l’instant. Mais si je ne trouve pas de mission après mon client actuel, redevenir salarié me conviendra aussi. Pour autant, juste avant de commencer ma mission, on m’a offert 3 autres opportunités différentes donc peut-être que ce n’est pas aussi difficile que je l’imagine. En tout cas, je suis confiante pour la suite et puis : carpe diem.

Quelques mots sur ton statut ?

Quand Beager m’a parlé du portage salarial, c’était peut-être la meilleure option pour moi parce que cela m’a permis d’accepter cette mission sans devoir créer une société. Leur accompagnement m’a montré que c’était possible et m’a poussé dans cette direction.

Il m’arrive parfois de parler du portage salarial autour de moi mais très peu de personnes connaissent ce statut. Ceux qui sont indépendants trouvent d’ailleurs que c’est une très bonne formule quand on se lance. Si j’avais un conseil à donner à un freelance qui se lance, c’est de choisir ce statut.

Et pour finir, as-tu une routine le matin ou une habitude qui booste ta motivation ?

Ma journée commence toujours par de la méditation ! C’est très important pour moi parce qu’il peut arriver de solliciter son corps jusqu’à épuisement mais pour que son cerveau fonctionne, on a aussi besoin de moments de pause et de sérénité. En dehors de ça, quand je suis en télétravail, j’essaye toujours de sortir et me promener dans la journée pour m’aérer la tête. Ralentir un peu, ça ne peut que faire du bien.