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Portrait de Stéphane, Chef de Projet ERP
Freelances
24/2/2023
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min

Portrait de Stéphane, Chef de Projet ERP

Written by
Manon Leboeuf
Découvrez le parcours et le portrait de Stéphane, qui évolue en tant que Product Owner Back Office en freelance.
Sommaire

Stéphane accompagne les entreprises dans la mise en place, la gestion et la transformation de leurs outils back office. Actuellement Chef de projet ERP, sa mission est de transformer et personnaliser l’ERP de l’entreprise pour répondre aux évolutions de structuration. Découvrez le portrait d’un consultant aux multiples talents.

Sommaire

 

1. Peux-tu présenter ton parcours en quelques mots ?

 

2. Pourquoi as-tu choisi de devenir indépendant ?

 

3. As-tu rencontré des difficultés en tant que freelance ?

 

4. Quelle est ta recette pour rester motivé ?

 

5. Quels conseils donnerais-tu à des personnes qui souhaitent se lancer en freelance ?

 

6. Un dernier mot à partager ?

 

Peux-tu présenter ton parcours en quelques mots ?

À l’origine, j’ai suivi des études d’expertise comptable mais j’ai rapidement compris que la digitalisation du secteur deviendrait un enjeu majeur. Je me suis donc orienté vers les ERP, qu’on peut définir comme des logiciels qui enregistrent les flux financiers (fiscaux, comptables…) qui rentrent et qui sortent de l’entreprise.

Pour consolider mes connaissances sur ce type de logiciels, j’ai également suivi une formation en développement web. Comme les ERP s’appuient sur des écritures comptables, c’était important de bien comprendre leur fonctionnement pour plus facilement communiquer avec les développeurs.

Ma mission actuelle a commencé en mai 2022 et j’ai eu l’occasion de voir mon poste évoluer avec les transformations de l’entreprise. Mon client a fait face à des problématiques de structuration suite à sa dissociation du groupe mère. Je suis donc d’abord intervenu comme “Consultant ERP” puis comme “Product Owner Back Office”. Aujourd'hui, je suis "Chef de projet ERP".

Pourquoi as-tu choisi de devenir indépendant ?

Dans les cabinets d’expertise comptable où je travaillais au début de ma carrière, nos missions s’organisaient soit par projet, soit par client. Puis je suis passé en audit, ce qui nécessitait de me déplacer chez les clients. J’étais donc déjà familier avec un rythme de travail en mode mission.

J’ai ensuite voulu me mettre à mon compte et créer un cabinet de conseil. Bien sûr, ce projet ne pouvait pas aboutir du jour au lendemain donc j’ai dû adapter ma stratégie. J’ai préféré me lancer en indépendant avec le statut d’entreprise individuelle et apprendre progressivement à déléguer mes besoins si mon chiffre d’affaires augmente. Je sais désormais ce qui se cache derrière la gestion d’une entreprise pour trouver des clients, les fidéliser, facturer, répondre aux obligations contractuelles de l’État, augmenter mon chiffre d’affaires, maintenir mon seuil de rentabilité… Toutes ces connaissances me permettront peut-être, demain, de passer à l’étape supérieure.

As-tu rencontré des difficultés en tant que freelance ?

Au début, c’était compliqué de choisir entre les missions courtes ou longues. J’ai d’abord réalisé plusieurs missions courtes mais je me suis vite rendu compte que ce n’était pas ce qui me plaisait. Il faut savoir agencer les différentes missions dans son calendrier, il y a beaucoup de prospection à faire en parallèle et puis, il faut penser à tout documenter pour les freelances qui prendront la relève.

Globalement, je ne pouvais pas approfondir les projets comme je le souhaitais. Alors qu’avec les missions longues, on peut approfondir le cadre, mieux comprendre et définir les rôles de chacun. Pendant une mission longue, je reste à l’écoute mais je ne vais pas répondre activement aux besoins de mes prospects, contrairement aux missions courtes parce qu’il faut rapidement anticiper la prochaine.

J’aurai également pu être amené à augmenter mes frais pour être accompagné sur certaines tâches. Mais grâce à mes activités bénévoles en parallèle de mes missions, j’ai eu l’occasion d’élargir mes connaissances, par exemple en apprenant comment gérer des réseaux sociaux ou réaliser des campagnes marketing, très utiles en prospection. Et puis, je connais déjà tout de la comptabilité et comment gérer ces logiciels pour mon propre compte.

Être indépendant n’est pas toujours simple au quotidien. Quelle est ta recette pour rester motivé ?

J’ai l’avantage de m’auto-motiver facilement. Je me fixe des objectifs et je garde en tête qu’il ne faut pas s’arrêter en plein changement, même s’il y a des difficultés. Par exemple, en tant que bénévole, on trouve de la satisfaction dans ce qui apporte du sens. On ne s’engage pas pour de l’argent et il arrive aussi qu’on ne partage pas toujours des affinités avec les autres bénévoles. C’est pareil en entreprise : quand on commence une mission, on peut ne pas être en phase avec sa philosophie, ses valeurs ou l’ambiance. Il faut s’adapter. Il y a un livrable à la clé, qui va bénéficier à d’autres personnes. De cette façon, je relativise sur les difficultés et je cherche toujours des solutions.

Quels conseils donnerais-tu à des personnes qui souhaitent se lancer en freelance ?

Tout d’abord, il ne faut pas se lancer pour se lancer. Être freelance, c’est comme choisir entre un grand groupe à l’international ou une association de 3 ou 4 personnes. Il est important de bien catégoriser le type de vie qu’on souhaite avoir. Par exemple : est-ce que j’accepte de vivre une activité à haut stress ou au contraire, je préfère un travail avec un faible niveau de stress ?

Je dirais aussi qu’il faut prendre conscience du rythme que cela implique. Être indépendant, c’est une situation qui peut être exigeante et ce n’est pas les mêmes implications lorsqu’on souhaite s’investir dans une vie de famille par exemple.

Et si je devais donner un dernier conseil, c’est qu’il n’y a pas de bon moment pour se lancer. Par exemple, nous sommes en pleine récession. Cela n’empêche pas certaines activités d’avoir un chiffre d’affaires qui n’a jamais été aussi haut. C’est la logique de l’offre et la demande.

Un dernier mot à partager ?

J’aimerais dire quelques mots sur Beager. Une structure comme la vôtre permet d’alléger sa prospection et d’atteindre certains types de clients avec qui il aurait été normalement difficile d’obtenir des contrats. Parfois, il faut être référencé auprès des acheteurs de service de ces sociétés. Cela demande de fournir des garanties financières, de monter un dossier… Les étapes administratives sont nombreuses et requièrent d’y passer beaucoup de temps. C’était donc très pratique de me décharger de cette partie pour pouvoir me concentrer sur mes missions.

 

Stéphane Product Owner / Beager

Cet article a été réalisé en partenariat avec Stéphane Zé-Ogier, Product Owner Back Office.

 

 

Author
Manon Leboeuf
Mis à jour le :
19/8/2024
Content manager chez Beager
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